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Sommaire  
- L'évolution du manteau neigeux
- Les types d'avalanches
- L'échelle européenne de risque d'avalanches
Dossier  
Les avalanches
 

Tout le monde sait ce qu'est une avalanche; mais ce que l'on sait moins est ce à quoi est dû une avalanche. Voici quelques explications.

L'évolution du manteau neigeux:

        La stabilité du manteau neigeux varie en fonction de son évolution. En effet, dès que la neige se dépose à la surface du sol, et quelquefois avant, elle commence à se transformer selon une suite de phénomènes physiques en relation avec les conditions météorologiques. Ces modifications de taille et de forme, entraînant des propriétés physiques et mécaniques différentes, sont dues à l'action du vent, à la répartition verticale de la température dans la neige (réchauffement, pluie), etc. Le résultat est un manteau stratifié, composé de différentes couches de neige. Selon les caractéristiques de ces couches successives et leur évolution, le manteau neigeux peut devenir stable ou instable, ce qui peut dans ce dernier cas provoquer des avalanches ou faciliter leur déclenchement.

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Les types d'avalanches:

        Une avalanche est une masse de neige qui dévale une pente à plus ou moins grande vitesse (jusqu'à 200km/h voire même 300km/h!). Autant dire qu'une fois dedans... Une avalanche peut être déclenchée par une chute de neige récente entraînant la rupture d'une plaque de neige, ou par l'action du vent provoquant des accumulations de neige en plaques, ou encore par la fonte brutale due à un réchauffement important. La topographie du lieu, la quantité et la qualité de la neige sont aussi des facteurs déterminants.

.l'avalanche de neige récente: la neige mise en mouvement est peu évoluée, sèche ou humide, pulvérulente ou de faible cohésion. Sa masse volumique est le plus souvent inférieure à 200 kg/ml. Les avalanches spontanées se produisent pendant ou peu après les chutes de neige alors que le risque de déclenchement par le skieur peut persister plusieurs jours. Ces avalanches se caractérisent soit par un départ ponctuel, soit par une cassure linéaire. Dans le cas d'un départ ponctuel, l'avalanche s'élargit vers l'aval (trace en forme de cône ou de poire). Les cassures linéaires concernent une neige dont la cohésion est faible mais suffisante pour se comporter initialement comme une plaque friable. Ce dernier type de déclenchement d'avalanche provoque beaucoup d'accidents. Il est d'autant plus dangereux que l'aspect poudreux de la neige de surface ne donne pas l'impression d'un matériau pouvant subir une fracture linéaire (comportement de plaque).
Que le départ de l'avalanche soit ponctuel ou linéaire, son écoulement et son ampleur dépendent de plusieurs facteurs: quantité de neige mobilisable, qualité (seiche, humide), température et densité de la neige, topographie (nature du sol, déclivité, longueur de la pente).
Leur écoulement se fait soit en surface comme un fluide dense, soit sous forme d'aérosol, mélange de neige et d'air (avalanches de poudreuse). Les plus grosses d'entre elles, qui déferlent à très grande vitesse (jusqu'à 200 à 300 km/h!!) peuvent provoquer d'énormes dégâts. La zone de dépôts de ces avalanches de poudreuse est parfois difficilement délectable car elle s'étend sur une vaste superficie.

.l'avalanche de plaque dure: moins difficiles à déceler que les plaques friables, les plaques dures sont également très dangereuses pour les skieurs. La rupture initiale intéresse une neige de bonne cohésion, d'une densité de 200 à 400 kg/ml.
La cassure, toujours très nette, se propage rapidement suivant une ligne brisée. L'instabilité de ces plaques tient essentiellement à leur mauvaise liaison avec la couche sous-jacente et leur fragile équilibre peut être rompu sous l'effet d'une faible surcharge.
Une variété de plaques, dites plaques à vent se forme sous l'action du vent pendant ou après une chute de neige. Brisés par le vent, les cristaux sont réduits en fines particules qui, en se déposant au sol, prennent rapidement une bonne cohésion. Ce qui explique également la formation des corniches aux voisinages des crêtes (cf figure)
Les zones d'écoulement et d'arrêt de ces avalanches sont parsemées de blocs tabulaires de neige dure.

figure

.l'avalanche de neige humide (ou de fonte): ce type d'avalanche est directement lié à la présence d'eau liquide (fonte superficielle, pluie, etc.). La neige "mouillée" a une masse volumique élevée (350 à 500 kg/ml en moyenne). Ces avalanches se produisent au cours de réchauffements importants, accompagnés ou non de pluie. Les plus typiques des avalanches de neige humide sont les avalanches de printemps qui se produisent dans les pentes bien ensoleillées. Elles peuvent intéresser des versants ou être canalisées dans d'étroits couloirs. Leur écoulement se rapproche de celui de la lave: les vitesses sont relativement faibles, de l'ordre de 20 à 60 km/h, mais ces avalanches ont un grand pouvoir d'érosion et, pour les plus importantes, une grande puissance dévastatrice. Les dépôts, parfois de plusieurs mètres d'épaisseurs, sont constitués de blocs informes de neige très dense. Il n'est pas rare d'en trouver des restes en bas d'un couloir, alors que le printemps est bien avancé.

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L'échelle européenne de risque d'avalanches:

        Depuis l'hiver 1993/1994, une seule et même échelle de risque d'avalanche est employée dans tous les pays de l'Arc Alpin et des Pyrénées.
Cette échelle contient cinq degrés de risques croissants, numérotés de 1 à 5 (le risque zéro n'existant pas), qui traduisent l'extension géographique et l'instabilité du manteau neigeux. Chacun d'eux correspond à une probabilité de déclenchement établie en tenant compte de la surcharge suffisante pour qu'il y ait avalanche.

Indice du risque Stabilité du manteau neigeux Probabilité de déclenchement
1. faible le manteau neigeux est bien stabilisé dans la plupart des pentes les déclenchements d'avalanche ne sont en général possible que par forte surcharge sur de très rares pentes raides. Seules des coulées ou de petites avalanches peuvent se produire spontanément.
2. limité dans quelques pentes suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément stabilisé. Ailleurs il est bien stabilisé. déclenchements d'avalanches possibles surtout par forte surcharge et dans quelques pentes généralement décrites dans le bulletin. Des départs spontanés d'avalanches de grande ampleur ne sont pas à attendre.
3. marqué dans de nombreuses pentes suffisamment raides, le manteau neigeux n'est que modérément à faiblement stabilisé. déclenchements d'avalanches possibles parfois même par faible surcharge et dans de nombreuses pentes, surtout dans celles décrites dans le bulletin. Dans certaines situations, quelques départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois assez grosses sont possibles.
4. fort le manteau neigeux est faiblement stabilisé dans la plupart des pentes suffisamment raides. déclenchements d'avalanches probables même par faible surcharge dans de nombreuses pentes suffisamment raides. Dans certaines situations, de nombreux départs spontanés d'avalanches de taille moyenne, et parfois grosse, sont à attendre.
5. très fort l'instabilité du manteau neigeux est généralisée. de nombreuses et grosses avalanches se produisant spontanément sont à attendre y compris en terrain peu raide.

 

 

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